ref. sahcc 36

Introduction

J' ai touiours été affligé de voir disparaitre le résultat de recherches ou des documents originaux amassées par des personnes qui n’ont pas cru - ou pas pu -engager un travail de rédaction. ll est vrai que ce chemin est semé d’obstacles, tant sur le fond que sur la forme. Le fruit d’une recherche en engendre continuellement une autre. La tentation de ne jamais poser le point final est grande.
Est-ce une raison pour ne rien tenter ? Les archives privées, municipales et départementales ont été pour moi des sources inépuisables de découvertes, Nos ancêtres passaient réguliere-ment devant un notaire pour les motifs les plus
divers: mariage, achats, contrat d’apprentissage, bail à ferme, partages, disputes, inventaire après décès... C`est ainsi que la vie de chaque famille, noble ou roturière, a laissé des traces pour la postérité.
L`histoire des demeures nobles est importante car elle a conditionné le rythme de vie des habitants des campagnes. Sous l’Ancien Régime leurs propriétaires possédaient l'ensemble des terres et en tiraient de substantiels revenus. Ceci était loin d'être le cas de nos paysans qui vivaient à leur service, pauvrement, comme le dévoile en particulier le livre de raison de la famille Frère écrit entre 1662 et 1704.
Durant des années, j’ai ainsi recueilli une multitude d’informations et de documents, il aurait été dommage de limiter leur exploitation à quelques articles aussi argumentés soient-ils. Dans cette rédaction, je n’ai pas recherché une perfection utopique, mais simplement satisfait mon envie d’assembler les fruits de ma collecte pour les proposer au plus grand nombre.
Mon approche aurait été fort incomplète sans une étude du cadre de vie, de son évolution et de ses bouleversements. Aussi je me suis penché sur la signification des noms de lieux en confrontant mes découvertes avec l`expérience des spécialistes en toponymie. D`autre part, j’ai eu la chance de profiter d’un fonds iconographique de premier plan: des aquarelles realisées par Jules Didier dans les années 1860 nous permettent de mesurerl’ampleur des changements opérés en un siècle et demi dans nos paysages et nos villages.
Pour compléter cette découverte du milieu naturel, j’ai demandé à mon ami Jean-Francois Larché de prendre en main les articles concernantles paysages, les chemins, l'hydrographie et le climat, ce qu’il a su faire avec minutie et rigueur.
Conscient de laisser de l’espace à d’autres recherches, j’espère toutefois que cette monographie consacrée à Haux permettra aux amoureux de lanature et de l’histoire des hommes de découvrir ou redécouvrir les charmes d'un territoire attachant que je n’ai jamais cessé d’aimer,
A. CAILLARD

Prix: 19 €

Port: 5 €

ref: sahcc 36